dimanche 1 mai 2011

Spécial Auditeurs du 30 Avril 2011 IRIB





- Bonjour, chers auditeurs de la radio francophone iranienne. Nous vous remercions de nous accompagner, dans cette nouvelle édition, et espérons que vous passerez d’agréables moments en notre compagnie.

- Au cours de ce programme, nous lirons vos courriers et courriels et nous vous présenterons des sujets, à l’occasion de l’anniversaire de l’attaque américaine contre le désert de Tabas, sur la journée nationale du golfe Persique, la biographie du poète contemporain, Fereydoun Tavalali, et un thème, sur les travaux artisanaux de la province de l’Azerbaïdjan oriental. Restez avec nous.

- Nous commençons, donc, le programme d’aujourd’hui, comme à l’accoutumée, par la lecture des lettres et des messages de nos fidèles amis qui ont eu la gentillesse de nous écrire des 4 coins du monde.
- La première lettre d’aujourd’hui est celle de notre ami français, Bernard Grondin, qui nous écrit ainsi :
- «J'ai bien reçu, il y a quelques semaines, votre dernier courrier avec le calendrier, la carte de bonne année, la pièce de monnaie et l'autocollant
de la radio ... merci beaucoup !!!»
- Et notre auditeur de poursuivre : «Par contre, mis à part un courrier pour la bonne année 2010, puis 2011 ... je n'ai jamais reçu de réponse à mes nombreux courriers (mail) envoyés et encore moins de confirmation par Cartes QSL's de mes 7 rapports d'écoute, envoyés, entre décembre 2009 et juillet 2010 !!! Vous trouverez ci-dessous, encore, un autre rapport d'écoute de votre radio sur ondes courtes, en espérant, après vérification, par vos services techniques, recevoir par courrier, la Carte QSL correspondante».
- Cher Bernard, nous vous remercions, infiniment, pour votre courriel et rapport d’écoute. Nous sommes contents que vous ayez reçu notre carte postale. Nous nous excusons pour le problème dans l’envoi de la carte QSL. Nous vous l’enverrons avec grand plaisir. Ami, à très bientôt.
- Le courriel suivant est de notre fidèle auditeur, Claude Kahuko, qui s’exprime en ces termes :
- «Bonjour cher frère, êtes vous déjà revenu de vacances? Quant à moi, je me porte bien, mais nous avons subi un accident mortel, dans notre ville, et nous pouvons enregistrer 35 personnes qui ont perdu la vie, dont la plupart était des enfants écoliers qui étaient en vacances. La ville, c'est la ville de Goma se trouvant à l'Est de la R.D Congo. C'est un accident qui s'est produit, juste à l'entrée de la ville de Goma, et voilà, toute la ville est endeuillée. Je ne manquerai pas de vous informer du reste des informations que j’aurai, ici, chez nous».
- Cher Claude, bien cher ami, merci pour votre mail. Nous sommes très triste d’entendre cette nouvelle sur l’accident qui a coûté la vie à 35 des vos concitoyens, notamment, des écoliers. Nous compatissons à la souffrance des familles des victimes et vous chargeons de leur transmettre toutes nos condoléances. Nous vous prions de poursuivre votre correspondance avec nous et en attendant de vos nouvelles, nous vous disons au revoir et à bientôt.
- Le dernier courriel d’aujourd’hui est de notre très fidèle auditrice belge Mme Hadassa Borremann qui nous dit de Bruxelles :
- «Le fait que le site IRIB fonctionne, à nouveau, très mal (les articles s’ouvrent, difficilement, et le copiage se fait à la vitesse-escargot) m’oblige à vous répondre plutôt et aussi plus brièvement. Je suis de très près la vie iranienne et me suis réjouie avec toute la nation iranienne, pendant vos évènements nationaux de Nowrouz. J’espère que ces 13 jours ont été pour vous l'occasion de recharger les batteries. Je vous souhaite à vous, à l’équipe d’IRIB, ainsi qu’à toute la nation iranienne et ses dirigeants, mes plus chaleureuses félicitations: le bonheur, la prospérité et, surtout, beaucoup de succès, pour que vous puissiez combattre vos ennemis qui se manifestent sous toutes les formes».
Et Hadassa d’ajouter : «Quant à moi, je me trouve dans la période de haute préparation de notre fête Pessah (la Pâque Juive), pendant laquelle, nous évoquons la sortie d’Egypte, la libération de l’esclavage etc.… . Vous n’avez certainement pas une idée de ce que c’est. Je pourrai vous l’expliquer, dans un autre courrier, si cela vous intéresse. Mais pas maintenant, le temps est compté. Si le site IRIB pouvait fonctionner à la vitesse-éclair, je pourrai encore prendre vos articles d’informations, malgré toutes mes occupations. Merci!»
- Chère Hadassa, nous vous remercions infiniment pour votre mail. Le problème technique a fait que notre site fonctionne mal pendant quelques jours. Nous nous en excusons et nous vous prions d’envoyer vos sujets, pour les mettre sur le site. Chère amie, à la toute prochaine fois.
- Chers amis-auditeurs, l’un des événements marquants, dans la vie politique contemporaine iranienne, c’est la tentative ratée des forces américaines, le 25 avril 1980, de libérer les otages du nid d’espionnage américain. Nous vous présentons, maintenant, un court sujet, à ce propos.
- Le dimanche 25 avril marque l'anniversaire de l'échec d’une agression militaire contre la République islamique d’Iran. Il y a trente et un ans, le 25 avril 1980, les États-Unis ont organisé une agression militaire contre le territoire iranien, avec un certain nombre d’hélicoptères et d’avions.
- L'administration américaine de l’époque, qui avait échoué à vaincre le système sacré de la République islamique, a lancé cette agression militaire, avec l'objectif de libérer les espions qui étaient détenus dans le nid d’espionnage américain, à Téhéran.
- Entre-temps, malgré une planification minutieuse, l'utilisation de matériel de pointe, et de nombreux exercices que les Américains avaient effectués, dans des endroits semblables, cette attaque militaire a échoué, en raison de l'accident provoqué par une tempête de sable, dans le désert, au voisinage de la ville Tabas, au centre de l’Iran, qui s’est traduit par la collision d’un certain nombre d'hélicoptères et avions qui ont pris feu, tandis que leurs occupants constitués d’hommes de troupes ont été tués, le reste ayant réussi, pour certains, à fuir le territoire iranien.
- Les Américains avaient prévu de voler jusqu’à Téhéran avec un hélicoptère, après l'atterrissage, dans la ville de Tabas. L'accident provoqué par une tempête de sable a stupéfait les responsables américains, qui avaient fait tous les arrangements essentiels et avait même étudié les conditions météorologiques.
- En fait, grâce à la bénédiction divine, l’agression militaire a été vouée à l'échec. Entre-temps, en référence à l'humiliant échec militaire des Etats-Unis, à Tabas, le fondateur de la République islamique d'Iran le défunt Imam Khomeyni, (que son âme repose en paix), avait rappelé que, «maintenant que le Grand Satan avait fait une telle agression, l'honorable nation iranienne devrait se tenir pleinement prête à la confrontation avec les ennemis, avec tout son potentiel et en se remettant à Dieu».
- Le 25 avril 1980 est une journée mémorable, pour la nation iranienne. Cette date est inoubliable, pour la nation iranienne, parce que, ce jour-là, le peuple iranien a été béni par le Tout-Puissant, face à l'ennemi et à ses complots et conspirations. Cette journée ne sera jamais oubliée, dans notre histoire, car elle a montré que le seul recours à des équipements militaires, dans une confrontation avec les fidèles de Dieu, ne mènera pas à la victoire.
- Cet incident a ouvert la voie à une plus ample unité et solidarité parmi les forces révolutionnaires, tout en prouvant l’innocence de la nation iranienne, auprès de toute la communauté internationale. Au cours de cet incident, le vrai visage inquiétant de l'ennemi a été révélé plus que jamais et la nature divine de la Révolution islamique a été prouvée à la communauté internationale.
- En fait, cette tempête de sable a dévoilé le visage hideux des dirigeants de Washington, montrant, clairement, au grand jour, leur agression, qui était en violation des règles internationales.
- Avec la décision du Conseil suprême de la révolution culturelle de la RII et pour faire face aux tentatives des régimes inféodés à l’Arrogance mondiale qui cherchaient à falsifier l’identité du golfe Persique, le jour de l’expulsion des colonialistes portugais du détroit d’Hormuz a été baptisé "Journée nationale du golfe Persique". A cette occasion, nous vous présentons un thème.
- L’Atlas historique du golfe Persique a été publié, en novembre 2006, en Belgique, par l’édition "Brepols", dans la prestigieuse collection de "Terrarum Orbis". Cet atlas est le résultat d’une collaboration fructueuse entre l’Ecole pratique des Hautes études de Paris, l’Université de Téhéran et le Centre de documentation du ministère iranien des Affaires étrangères, dans un projet de recherche scientifique et académique qui a duré deux ans. La publication d’un Atlas de cartes historiques du golfe Persique se justifie par de nombreux motifs. La raison principale, pour les auteurs, en était qu’un tel travail n’avait jamais été entrepris, dans une démarche savante, malgré le grand intérêt que les historiens et les géographes ont toujours éprouvé pour cette région du monde.
- L’Atlas historique du golfe Persique contient des reproductions d’une centaine de cartes occidentales ayant contribué, de manière significative, à l’évolution de la cartographie du golfe Persique aux XVIe , XVIIe et début du XVIIIe siècle.
- La cartographie occidentale du golfe Persique révèle une vérité historique importante : depuis l’antiquité gréco-romaine, cette région maritime a toujours été connue par sa nomination d’origine : le "Sinus Persicus" des Latins, qui devient le "golfe Persique", dans les langues modernes européennes.
- De l’antiquité, jusqu’à nos jours, les textes historiques et géographiques ont toujours parlé du golfe Persique, pour désigner la partie maritime du Sud de l’Iran, du débouché de l’Arvandrud au détroit d’Hormuz. Certains historiens, géographes ou archéologues l’ont nommé, aussi, "la mer Perse", "le golfe Al-’ajam" ou "le golfe Persique". Des écrivains grecs, comme Strabo, furent les premiers à nommer cette mer "la mer Perse" et la région de l’Iran, la Perse. Ce qu’ils appelèrent Persépolis signifiait "la ville ou la région des Perses".
- Les historiens et les savants d’avant l’ère chrétienne, dans leur description des époques qui remontaient à 700 ans av. J.-C., c'est-à-dire, la fin de la dynastie des Elamites, le début des Mèdes et l’arrivée au pouvoir des Achéménides, appelaient cette région "le golfe Persique". Avec l’ère chrétienne, les historiens et les géographes grecs, romains et égyptiens continuèrent à le nommer de cette façon.
- En faisant allusion à l’époque des Sassanides, Mussa Khûrni, géographe du Ve siècle, parle du golfe Persique, en termes de "mer Perse" faisant partie de l’empire iranien. Les documents historiques et géographiques de l’époque islamique parlent de cette région dans les mêmes termes : Khalij al-Fârs ou Bahr-ol-Fârs. Des dizaines d’historiens célèbres, comme Ibn Faqih, Estekhari, Mas’ûdi et Ibn Hawqal, appelaient, également, la mer du Sud de l’Iran, "la mer des Perses".
- Les voyageurs occidentaux, qui vinrent en Iran, au XVIe siècle, évoquèrent, aussi, le "golfe Persique", et les historiens de l’époque des Qâdjârs, Mohammad Ebrâhim Kâzerûni, Rezâ Gholi Khân Hedâyat, Lesân-ol-Molk Sepehr ont toujours parlé de cette zone maritime, en termes de "golfe Persique", dans les différents ouvrages sur l’histoire de l’Iran qu’ils ont rédigés.
- Les historiens arabes, comme Jorji Zeidân, Qadri Qal’aji, Nofel Mesri, ’Ali Hamîdan, ont travaillé sur l’histoire du golfe Persique et sur la nomination de cette région qu’ils ont toujours appelée de cette manière. Les encyclopédies allemandes, françaises, américaines et turques, ont, aussi, parlé du golfe Persique, pour désigner cette région, alors que les Anglais utilisaient, parfois, d’autres expressions, pour le désigner, du fait de l’ingérence qu’ils avaient dans la région.
- La question du nom du golfe Persique et d’un éventuel changement de nomination est apparue, ces dernières années, et semble être le résultat d’une manœuvre politique, qui ne semble, cependant, pas avoir eu l’effet escompté, dans le monde. Lord Belgrave, ambassadeur anglais, entre 1926 et 1957, dans différents pays de la zone, et qui faisait preuve d’une grande animosité envers l’Iran et les Iraniens, fut le premier à parler, officiellement, de golfe Arabique, au lieu de golfe Persique. Cependant, certains historiens et politiciens anglais, comme Fred Halliday ou Arnold Wilson, ont continué à utiliser le terme "golfe Persique", dans leurs articles et discours.
- Chers amis, nous allons, à présent, évoquer pour vous, la vie et l’œuvre du grand poète contemporain, Fereydoun Tavalali.
- Il est né, en 1917, dans la ville de Chiraz. Ses études primaires et secondaires se sont faites dans sa ville natale. Il a continué son enseignement supérieur, à Téhéran, et il s’est spécialisé dans l'archéologie. En 1941, il a obtenu la maîtrise et est revenu à Chiraz, pour commencer à travailler et à faire de la recherche, dans sa discipline, dans la Province du Fars. Ses amis l'ont décrit de cette façon : “Il s'est intéressé à son activité artistique, de la même façon qu’il était sérieux et exact dans sa recherche scientifique et ses études archéologiques. Très soigneusement, il excavait un morceau de pierre ou un travail de poterie cassé ou une statue, et il essayait, ainsi, de fournir aux prochaines générations sa précieuse découverte. Il était convaincu que les fouilles des âges passés pouvaient être aussi excitants qu'un travail artistique.” À ce propos, le Dr Gholam-Hussein Yousefi dit qu'en raison de tels intérêts, quelques poèmes de Tavalali, comme “l'Archéologue”, “la Longue Crypte” et “le Chagrin de la Nuit” sont tous basés sur cette notion. Le travail le plus remarquable de Tavalali jusqu'en 1941, à 20 ans, est son poème, "le Regret", qui est inspiré par le très long poème de Nima, “la Légende”. Depuis le mois de septembre 1941 et suite à l'effondrement de la dictature de Reza Khan et au désordre qui s’en est suivi dans la vie des Iraniens, provoqué par la présence de, forces alliées, sur le sol iranien, pendant la Seconde guerre mondiale, les premiers ouvrages de Tavalali ont, aussi, commencé à apparaître. Ils sont, surtout, accompagnés d’ironie mêlée à la prose et à la poésie s'occupant des problèmes actuels de l'Iran qui sont, finalement, publiés sous le titre “Tafasil”. Comme beaucoup d'autres poètes, Tavalali a, aussi, commencé à composer des poèmes par le fait d'imiter le style de ses prédécesseurs. Il était un admirateur de Nima, mais a créé et a, finalement, atteint son propre style unique. On considère que le style de Tavalali est entre le classique et la poésie moderne; ce genre de poésie qui exprime des métaphores et des sens, par des mots euphémiques, subtils et simples. Ses poèmes sont d'habitude concernés avec le fait de louer la nature, des critiques politiques et sociales, la description du statut social de l'indigent, dans sa société, aussi bien que les offenses provoqués par la malhonnêteté et le fait d'analyser les pensées intérieures et les notions, dans les mondes tant matériels que spirituels.
- L’une des caractéristiques les plus magnifiques et évidentes de la poésie de Tavalali sont ses mots euphoniques et éloquents créant des images originales. Son imagination est puissante et sa langue rhétorique unique. Sa recherche profonde sur les lettres classiques et sa connaissance vaste, tant de la littérature contemporaine de l'Iran, que de celle du monde, lui a permis de former son propre style et de créer des centaines de nouvelles combinaisons de mots et d'images. Cet aspect de sa poésie est si important que les chercheurs littéraires croient qu'il a enrichi le lexique persan et la terminologie, dans une large mesure. Les lignes suivantes prouvent le fait :
- Dans la profondeur du sol noir de l'archéologue,
À la recherche de la torche sombre des morts
Et le fait de désirer la chaleur dans son tombeau froid,
Il fouille les siècles passés;
N'en prenant aucuns note du sol des morts,
Il frappe sans vouloir harceler les os des jeunes ou vieux,
Il pouvait trouver peut-être une goutte de vie,
Dans les sédiments secs d'un printemps vivant,
Hélas, tout cela, c’est un rêve.
- La première et meilleure collection des poèmes de Tavalali a pour titre “Raha”, ou "Libéré". Dans sa très longue introduction à ce livre, il a exprimé ses principes artistiques et a fait la distinction entre sa poésie, d'une part, et la poésie persane classique, de l’autre, parlant, aussi, du style de son contemporain réputé Nima Yoshij, modèle pour les poètes modernes iraniens. “Raha” se compose de 24 sonnets, odes et poèmes modernes. Le livre auquel Tavalali a dévoué dix ans de sa vie précieuse, est décrit, par le critique littéraire Langeroodi, dans son livre intitulé “une Histoire Analytique de Poésie Moderne”, comme un des meilleurs ouvrages sur l'esthétique de traditionalistes modernes. Langeroodi croit aussi que "Raha" est une élégie sur la mort; c'est triste, nostalgique et, en même temps, romantique. Certaines de ses lignes se lisent ainsi : Perdu et minable, en tâtonnant pour l'étoile vacillante de mon destin, en me promenant dans l'obscurité de la nuit, je prendrai le sentier atterrissant à la mort.
- Suite au coup d’Etat du 18 août 1953 et au climat social ambiant, Tavalali est tombé dans la dépression, et par ses poèmes composés, dans ses conséquences, nous pouvons discerner qu’il n'y avait aucune motivation et intérêt. "Nafeh", ou "le Sac de Musc" et "Pooyah'' "la Recherche et le Retour" sont les poèmes composés par Fereydoon Tavalali, après cet événement malheureux, dans l'histoire Iranienne moderne. Tavalali est décédé, dans sa ville natale, Chiraz, le 29 mai 1983, et a été enterré, dans le jardin Hafezieh entourant le mausolée du grand poète persan classique, Khaja Hafez Shirazi.
- Chers amis, pour terminer nous parlerons, brièvement, des travaux artisanaux de la province de l’Azerbaïdjan de l’Est.
- Selon les documents, cette région est, depuis le 3ème siècle de l’hégire, le centre du tissage de diverses sortes de tapis. L'art du tissage du tapis puise ses racines dans la culture et les coutumes de ses habitants et leurs sentiments instinctifs. Les tisseurs mélangent des motifs élégants avec une myriade de couleurs. Les couleurs sont généralement faites à partir de plantes sauvages, et elles ont une grande richesse, comme les couleurs rouge carmin, bleu marine et des teintes de blanc ivoire. Le produit à peine fini est souvent lavé dans du thé, pour adoucir sa texture, lui donnant, ainsi, une qualité unique. Selon l'endroit où le tapis est tissé, les motifs et dessins varient.
- Tabriz est parmi les premiers centres de tissage du tapis, en Iran, et depuis le règne de Hulagu Khan, roi mongole, et ses successeurs et après à l’époque des Safavides, cette ville a continué à être le noyau de tissage de tapis précieux. On pourrait prétendre que l’Azerbaïdjan est, aujourd’hui, l’un des grands centres d’exportations du tapis et des autres industries non-pétrolières de l’Iran.
- Un autre travail artisanal, très en vogue, dans cette province, c’est le tissage des étoffes, notamment, les étoffes de soie et de velours, et ce, depuis l’époque des Safavides. Les exemples de ce genre d’étoffes précieuses se trouvent dans les musées d’Astan-e-Ghods, à Machhad, et le musé des Arts décoratifs d’Ispahan.
- Un autre artisanat de Tabriz, c’est la fabrication d’objets en argent ou noghre-kari.
- La fabrication des céramiques sont une autre caractéristique unique de cette province. Elle se fait dans plusieurs ateliers, à Tabriz, et dans la ville de Zonouz et à Kouze-Kanan de Shabestar. Tabriz était, à l’origine, le plus célèbre centre de production de mosaïques et de carreaux de céramique en Iran.
- L’autre activité importante de cette province, ce sont les travaux à l’aiguille qui se font dans la région de Mamaghan. Par le passé, on utilisait la soie naturelle, mais, aujourd’hui, c’est de la soie synthétique qui est utilisée.
- Le travail de l’osier et la fabrication de paniers est le dernier travail artisanal à citer. Il se fait à Maragheh et dans ses alentours, Bonab et Marand.
- Chers amis, notre édition d’aujourd’hui touche ici à sa fin. N’oubliez pas d’embellir notre programme avec vos lettres, vos mails, vos critiques et vos propositions.


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